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  • Résidence de la Croix du Gué

chez nous c'est comme ça !

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l'audichat

2 avril 2012 1 02 /04 /avril /2012 13:16

 

puy du fou1

 

Cette grande cité médiévale est un délice pour grands et petits. Différentes attractions proposées sont époustouflantes... telles la fauconnerie avec son bal des oiseaux de proie parfaitement bien dressés... la bataille du donjon... l'invasion des vikings avec son drakkar qui sort des eaux, les guerriers qui attaquent les villageois... la bataille fait rage...

 

puy du fou2

 

 

Le Stadium du Colisée à Rome avec les gladiateurs... les fauves... les esclaves... la course de chars nous fait frémir...

La cinéscénie retrace la vie d'une famille vendéenne sur plusieurs générations.

 

Je n'avais pas assez de mes deux yeux pour admirer cette mise en scène exceptionnelle : les cavaliers, les paysans, les animaux envahissent la piste...

A la fin, le château s'embrase sous un magnifique feu d'artifice... La magie a opéré... Nous repartons de ce spectacle éblouis et heureux.

 

puy du fou3

 

 

 

 

Marie P.

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2 avril 2012 1 02 /04 /avril /2012 13:15

 

sentier douaniers

 

Les gardes côtes ont depuis longtemps remplacé les douaniers pour surveiller les fraudeurs de la mer.

 

Le sentier des douaniers est devenu un lieu privilégié des randonneurs et des sportifs avec son parcours agréable.

La vue est magnifique sur le château du taureau, et sur les mégalithes de Barnénés, qui ont été dressés par des populations néolithiques, de grands monuments en pierres brutes, et sommairement aménagés.

Une magnifique promenade à pieds au dessus de l'immense ceinture bleue de l'océan qui se déroule à perte de vue sur fond du ciel.

Il est formé de raidillons caillouteux entre des haies d'ajoncs et quelques bouquets de pins.

 

sentier douaniers2

 

 

La grève jonchée d'énormes troupeaux de roches ou pavée de galets.

Portez votre regard pour la première fois sur la voûte du ciel, recourbée sur le parvis des eaux !! Sans parler du coucher de soleil sur la mer. Il n'existe pas de plage plus harmonieuse, ni solitaire. Le sable s'étend d'une pureté si vierge que l'on jurerait qu'aucun humain ne l'a foulée !!!

Combien de fois, sur ce sentier, j'ai respiré l'air iodé et les senteurs marines, de La Bretagne. Que de souvenirs !!!

 

sentier douaniers3

 

 

Marie M.

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19 mars 2012 1 19 /03 /mars /2012 14:28

 

foret

 

Un souvenir d'enfance vient frapper à ma porte ... L'ai-je rêvé ou imaginé ? Peut-être les deux...

 

C'est l'histoire de Barthélémy, plus connu sous le nom de Pillouer, qui en breton, signifie chiffonnier (pillous = chiffons). Accompagné de son âne Polly, il parcourait les campagnes en charette.

A chaque village, il criait "peaux, peaux, peaux de lapins ! Pillous ! Pillous!". Il les achetait aux villageois. Leur monnaie d'échange étaient des bols ou des assiettes. Puis, il les revendait à un moulin à papier, destiné à transformer les chiffons en papier. Quant aux peaux de lapins tannées, elles servaient à faire des cols de fourrure pour les manteaux.

 

Quand il partait de villages en villages, il dormait chez l'habitant. Les hôtes de passage lui offraient souper et logis. Quand il ne faisait pas ses virées, il logeait dans une vieille cabane de sabotier près de la forêt.

 

Il n'était pas méchant mais les enfants avaient peur de lui. Il faut dire qu'il était imposant. Les mamans disaient à leurs petits "si tu n'es pas sage tu iras avec le pillouer".

Un jour, il sauva la vie d'une biche. Dans la forêt, un renard avait pris en chasse une biche. Devant ce spectacle, il n'hésita pas à prendre son parapluie et tapa sur le museau de la bête qui s'enfuit en hurlant.

Mais sous ses yeux, l'animal se transforma en une belle jeune fille qui lui dit "Je suis une fée !" Puis elle disparut.

Encore étonné par cette vision mystèrieuse, il rentra chez lui. Il prit sa petite cassette pour ranger les quelques pièces gagnées dans la journée. Dès qu'il l'ouvrit, ces pièces d'or se transformèrent en louis d'or !

 

A partir de ce jour, Pillouer devint riche et il ne parcourut plus les chemins pour gagner sa vie.

 

Barthélémy se reveilla d'un coup. Des tirs de fusil l'arrachèrent de son sommeil. Il s'aperçut bien vite que son opulence soudaine n'était qu'un rêve.

Le lendemain, il repartit par les chemins avec son fidèle compagnon Polly.

 

 

Histoire pour les enfants qui ne parle pas du méchant loup, pour une fois !!

 

 

Marie M.

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27 février 2012 1 27 /02 /février /2012 14:40

 

manoir

 

Niché au creux d'une vallée verdoyante, à Henvic, un manoir, un jardin extraordinaire, un moulin à eau, un pigeonnier, un étang, le tout empreint de poésie et de chants d'oiseaux ! Un havre de paix propice aux promenades et à la détente.

L'étang était recouvert de nénuphars blancs et roses. Parfois l'on apercevait une grenouille se dorant au soleil sur une feuille, avant de plonger dans l'eau en coassant sa note monotone. Des bouquets d'iris jaunes et de roseaux agrémentaient les lieux.

Les jardins du manoir étaient très bien entretenus. Deux chevaux s'amusaient dans le parc. Libres comme l'air ! Le lieu rêvé pour tout animal.

Trois demoiselles vivaient dans le manoir, héritières du lieu. Le dimanche, elles allaient à la messe, en carrosse,tiré par les deux chevaux et conduit par un écuyer.

Le manoir a changé d'héritier mais il est toujours aussi bien entretenu . Le parc et le manoir sont ouverts au public pour pouvoir payer leur entretien. Je les ai souvent visités.

 

Finie la belle époque mais tout de même cela fait partie du patrimoine à conserver.

 

 

 

Marie M.

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27 février 2012 1 27 /02 /février /2012 14:37

 

venise

 

Qui ne connaît pas cette particularité de la nature, Venise, qui fait rêver les amoureux !

 

Sur un air de carnaval, les canaux jadis chantés, la brise souffle doucement. Les costumes des carnavaliers illuminent la place Saint Marc.

 

Je me souviens d'une gondole à la proue en forme de manche de violon glissant sur l'eau vénitienne. Dans son sillon, quelques soupirs d'amours virevoltent... Le frêle bateau me dépose devant une magnifique façade rose. Je pose mon pied sur un escalier de marbre et commence à entrer dans ce superbe palais. Les invités sont joyeux et dansent aux rythmes des violons. Magie du moment, mon cœur est enchanté...

 

J'ouvre les yeux, était-ce un rêve ou l'ai-je vraiment vécu ? Ma mémoire me fait défaut, mais mon cœur lui le sait...

 

La veille, le soir, j'ai regardé un reportage sur Venise, alors...

 

gondolier

 

Marie P.

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16 janvier 2012 1 16 /01 /janvier /2012 14:40

lac grandlieu

 

Tout près d'ici, se trouve le lac de Grandlieu, à Saint Philbert de Grandlieu.
Mon mari adorait la pêche. Quel bonheur que de passer la journée sur ce site protégé.
C'est un lac peu profond, 1m60 l'été à 4 mètres en hiver. La superficie varie du simple au double environ 35 Km² l'hiver.
Quel beau paysage ! Saules et aulnes jonchent les bords du lac. Les oiseaux nichent dans ce paradis. Si le silence règne, nous pouvons observer les échassiers.
Pour les pêcheurs, c'est le lieu idéal. Mais depuis plusieurs années, il est impossible de faire le tour du lac. Les habitants clôturent les accès. Quel dommage de ne plus pouvoir profiter de ce site !

 

Marie P.

 

héron grandlieu

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12 décembre 2011 1 12 /12 /décembre /2011 16:03

 

campagne

 

Autrefois à la campagne, les enfants communiquaient guère avec leurs parents. Peut-être que les conversations des adultes ne les intéressaient pas ou bien ils n'avaient pas le droit de s'exprimer sans l'accord de leurs aînés.

Ferdinand et sa femme, Louise, habitaient à la campagne. Maison cossue, ouverte sur la nature, verger, potager, une enceinte fermée pour protéger l'Arche de Noë. Tout semblait en osmose dans cette maison.

Louise était souvent triste, elle n'avait pas d'enfant. Ferdinand était le gardien d'un lourd secret : sa jeune soeur, Jeanne, lui avait confié qu'elle attendait un enfant et que leurs parents l'envoyaient dans un couvent jusqu'à la naissance et qu'ensuitenelle devait l'abandonner. Elle dit à Ferdinand qu'elle ne reviendrait plus et qu'elle n'abandonnerait pas son enfant.

Les familles riches n'acceptaient pas que leur fille mette au monde un enfant hors mariage. La raison de son absence serait la maladie. Elle devrait partir se soigner en montagne. Ainsi pour les parents, l'honneur était sauf.

Un jour, Louise trouva près de la fontaine une belle petite fille brune aux yeux saphir, allongée sur un lit de mousse. Auprès d'elle, était déposé un colis avec des langes et des vêtements. Le mystère entourait ces découvertes !!!

Louise prit la petite fille dans ses bras et ne put retenir ses larmes. Ferdinand avoua à Louise son secret. Personne ne devait savoir d'où venait cette enfant qu'ils allaient adopter. Elle s'appellera Violaine. C'était le ciel qui l'envoyait. Jeanne a pris le voile et comptait passer sa vie à soigner les malades. Elle ne verra plus ses parents. Elle savait que sa petite Violaine allait être heureuse avec Fredinand et Louise.

Violaine est une petite fille curieuse qui aime regarder les étoiles, respirer le parfum des fleurs, observer les animaux. Louise et Ferdinand la chérissent de tout leur coeur. Jeanne put ainsi se consacrer sereinement à son noviciat.

 

 

 

Marie M.

 

nonne

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12 décembre 2011 1 12 /12 /décembre /2011 15:58

 

penseur

 

Je suis contente d'avoir vécu au XXe siècle car c'est le siècle qui a connu le plus d'évolutions.

Au XIXe siècle, beaucoup de personnes ne savaient ni lire, ni écrire. A l'aube de mes 88 ans, je peux mesurer les progrès qui ne profitent pas à tout le monde dans mon pays et dans le monde.

Pourtant les guerres ont continué quel que soit le siècle vécu. L'homme défend son territoire comme les animaux, il a raison de lutter pour sa liberté.

Avec la fée électricité, le gaz et l'eau à domicile, la vie était moins difficile surtout pour les femmes. De même l'école obligatoire ouvre ses portes aux filles comme aux garçons : chacun aura sa chance. Puis dans les années 50-60, l'électroménager a rendu les tâches domestiques plus humaines.

La radio et la télévision sortent les gens de leur isolement. L'ordinateur remplace la sténo dactylo. Internet concurrence une vraie bibliothèque. Plus besoin de se casser la tête à apprendre par coeur. Un clic ou deux et vous avez toutes les réponses qui défilent sur l'écran.

L'automobile semble indispensable mais le pétrole ne coule pas à flot.

Quand même, l'exploit de ce XXe siècle a été d'envoyer l'homme sur la lune.

 

J'ai vu arriver le XXe siècle comme un bolide qui peut tout écraser. J'ai dû apprendre à vivre avec des monnaies différentes et l'euro ne m'a pas facilité la tâche. Une décennie est passée. La seconde nous plonge encore plus dans l'angoisse des lendemains.

Ma génération a eu la vie dure mais plus fourmis que cigales a été prévoyante. Je crains pour mes petits enfants avec la dette qui ne cesse de s'accroître. Je voudrais tant les aider et longtemps car l'avenir pour eux apparaît plus difficile que celui de leurs parents.

 

 

Marie M.

 

fourmi

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31 octobre 2011 1 31 /10 /octobre /2011 14:40

 

S7309599

 

Me CHEVAL Marie a fêté ses 100 ans avec les membres du personnel et les résidents, lundi 24 octobre.

A cette occasion, Mr Brunet, directeur, lui a remis des cadeaux en présence des responsables, des infirmières.

Le chef, Paquito Atencia, a confectionné un délicieux gâteau aux fruits, suivant les désirs de Me Cheval. Ce dernier était accompagné de bulles, tant appréciées.

 

Joyeux anniversaire...

 

 

 

Les Cybernautes

 

S7309606

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31 octobre 2011 1 31 /10 /octobre /2011 14:37

 

Bergere-SG

 

Il était une fois une bergère qui s'appelait « Emma ». Elle était toujours accompagnée de son chien « Fidèle ». Elle gardait son troupeau dans la prairie longeant la rivière. Assise à l'ombre des noisetiers, elle rêvait à ce que serait plus tard sa vie. Rien ne la prédestinait à vivre en dehors de la simple fermette de ses parents.Un ancien moulin à papier, richement décoré en gentilhommière, se trouvait auprès de la rivière. Une cascade venait embellir le bel espace vert. Quelquefois elle apercevait un jeune homme qui, de loin, lui faisait des signes amicaux.

Un jour, il traversa le pont en bois et s'approcha. Il s'appelait « Jérôme ». Ils se sont raconté leur vie : Emma, bergère, une vie toute simple chez ses parents ; Jérôme, fils unique d'un riche bourgeois malade, gestionnaire du domaine et des biens. Ils se sont lié d'amitié. Un jour, il lui a demandé sa main. Emma, gênée de sa situation, en a parlé à sa mère. Sa mère, stupéfaite, lui a raconté qu'elle a été servante chez les parents de Jérôme, alors âgé de deux ans. Elle était bien estimée de ses patrons. Mais deux mondes différents s'opposaient. « Emma, ma fille, tu ne sais même pas lire ! Chez Jérôme, il y a une bibliothèque pleine de livres en cuir avec des lettres dorées ».

- Jérôme m'apprendra à lire, répond Emma. Il m'aime autant que je l'aime et il ne me prend pas comme servante mais comme épouse.

L'Amour les a unis. Et la bergère devint une lectrice assidue. Ainsi Emma et Jérôme ont pu rêver ensemble de mondes extraordinaires qui leur ouvraient des horizons sans frontières.

 


Marie M.

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