Je suis allée à La Rochelle en voyage organisé, vous dire en quelle année exactement, peut-être en 1991... Nous avions un guide qui nous a fait visiter la vieille ville et ses beaux monuments. Le port de plaisance situé au cœur de la ville avec ses superbes bateaux est resté dans ma mémoire. L'aquarium, qui a dû s'agrandir depuis, accueillait de magnifiques poissons très colorés, dont les noms m'ont échappé.

La Rochelle se trouve au milieu de la façade Atlantique à mi-chemin de Nantes et Bordeaux.

Pour aller à l'Ile de Ré, la traversée se faisait en bateau, maintenant un pont, construit depuis 1988 long de 3 kilomètres, permet un accès plus facile. Si nous rations le bateau, nous devions attendre.

J'espère que la ville va retrouver son beau visage après le passage désastreux de la tempête xynthia.

Marie P.

Le  Pouliguen

Ma belle famille habitait le Pouliguen. Avec mon mari, nous y allions t très souvent. Mais malheureusement tout a une fin…Je louais un T1 sur le port avec un balcon, face à la mer . La vue  était superbe, je pouvais regarder les bateaux qui ondulaient au rythme de l’eau. La baie de La Baule devant mes yeux, quel bonheur !

Les promenades sur la plage nous amenaient  à Pen Château.

Le 26 juillet, c’était la fête de la Saint Anne .

Marie

Mon plus beau souvenir d'école, c'est une rédaction.

J'étais très bonne en français, j'avais 10 ou 11 ans.

Le sujet demandé était : « le petit poussin sort de l'œuf, décrivez le sujet ».

J'habitais la campagne et j'aimais observer la nature.

Donc n'ayant pas de roi de la basse cour chez nous, il fallait aller quérir des œufs chez une fermière qui avait un magnifique coq, fier de son panache et qui réveillait la quartier avec son cocorico matinal.

Nous avions une belle poule grise qui voulait couver. Tous les jours, j'allais la caresser sur les œufs qu'elle réchauffait tendrement en attendant l'éclosion. Je ne me souviens plus du nombre de jours : 12 ou 15 jours.

Le moment venu, le petit poussin crevait la membrane de l'œuf et petit à petit la coquille. En général, tous les poussins naissaient le même jour à par les plus faibles, il fallait casser l'œuf pour les aider à éclore.

La mère poule les cachait tendrement sous ses ailes, jusqu'au jour où elle incitait ses petits à sortir, en les appelant de ses cot-cot-cot.

Elle grattait la terre pour chercher quelques vers pour donner la béquée à ses petits.

Ce jour-là, j'avais épaté la maîtresse et mon récit avait fait le tour de toutes les classes pour être lue. J'avais décroché la note maximum et j'en étais très fière.

J’avais une tante à Saint Nazaire qui tenait un café-épicerie. J’allais souvent la voir. Elle avait une fille prénommée Carmen, plus jeune d’un an que moi.

Nous étions toujours d’accord pour faire des farces, à ma tante. Un jour, toutes les deux, nous avions décidé d’aller faire un tour. Comme ma tante ne nous refusait rien, nous sommes parties par le car jusqu'à Sainte Marguerite.   

Pour le retour, nous avions trouvé que le car était trop tôt, sauf que c’était le dernier. Le retour a donc dû se faire à pieds, malheureusement pour ces derniers…

Carmen connaissait un commerçant, elle lui a demandé de téléphoner à sa mère pour la prévenir de notre retard. Pour se justifier, elle a émis un faux argument : le car étant plein, le chauffeur n’avait pas voulu les prendre.

Ma pauvre tante a appelé pour réserver un taxi mais aucun n’était disponible. Le retour a été long, les chaussures à la main, sur nos chaussettes. Quel triste souvenir pour nos pieds échauffés !!!

Mes souvenirs d’enfance

Je suis née à la campagne. Mes parents étaient fermiers. A l’époque, nous n’avions pas  de confort : la lumière était une lampe à pétrole et le chauffage, un feu de cheminée.

Je suis allée en classe à 6 ans et j’avais 7 kilomètres à faire à pieds. Mes deux cousines m’accompagnaient. Durant le trajet, les bêtises ne manquaient  pas. Nous passions dans les champs de vignes et nous tirions sur les grappes de raisins pour les faire tomber. Les viticulteurs mécontents nous poursuivaient. Si par malheur, ils nous avaient rattrapées, nos fesses auraient viré au rouge… Comme nous étions jeunes et rapides, jamais leurs grosses paluches nous ont touchées. Heureusement !!!