17 juillet 2014
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Nous vivons dans un enchevêtrement de fils. Je ne m’arrête pas sur les fils électriques ni téléphoniques, sans lesquels plus d’ordinateurs ni d’Internet. Nous n’aurions plus le plaisir de dire : « Allo ! Qui est au bout du fil ? » Que ferions-nous sans la fée électricité !!! Je vais essayer de ne pas me prendre le pied dans tous ces fils.
En tête, je mettrais qu’il y a des fils invisibles qui nous rattachent à nos familles ainsi qu’à tous les êtres que nous avons aimés. Il y a aussi « le fil de la Vierge » qui s’envole dans l’atmosphère et qui, paraît-il, annonce le beau temps.
Autrefois, la bergère tirait de sa quenouille un fil de laine tout en gardant ses moutons. Il y a bien sûr, le fil de coton, de lin, de chanvre, de soie. Le ver du murier, dont la chrysalide est bien enfouie dans son cocon de soie.
Dans le Périgord, j’ai eu l’occasion de visiter le musée où les canuts travaillaient la soie. J’ajouterai l’araignée de jardin qui dans la rosée d’automne tisse sa toile avec la matière qu’elle sécrète. Ses fils argentés sont si beaux qu’il m’est arrivé de prendre des photos.
Les fils de chanvre et de lin, autrefois, leurs fibres textiles ont fait la richesse des tisserands. Leur toile servait à gréer les navires à voiles en partance pour le nouveau monde.
Pour qui a la chance de posséder un jardin, il y a le fil à étendre le linge au grand air. Le fil à plomb sans lequel nos murs ne seraient pas droits. Je pense à la Tour de Pise. Le pêcheur au bord de l’eau qui attend de voir le poisson frétiller au bout du fil.
Tous ces fils d’or, d’argent ou synthétiques qui permettent de créer des chefs d’œuvres. J’ajoute à ceci quelques fils virtuels : le fil des heures, le fil des ans, le fil du temps, au fil de l’eau etc. J’ajouterai qu’il arrive de perdre « le fil de l’histoire ». Je termine car je commence à perdre « le fil de mes idées… »
Marie M.